Revue des flambeaux II (PS4) | Pousser la place
En 2009, le développeur Runic Games donnait au robot de donjon une nouvelle vie sous la forme de Torchlight – Un RPG d’action coloré, à la fois amusant et satisfaisant. C'était un exemple finement réglé du genre, sans doute à cause d'une équipe créative composée d'ex-développeurs de Diablo 2. Une suite est arrivée en 2012, luttant directement avec la puissance de Diablo 3. C’est une preuve de l’attrait de la série: elle a réussi à tenir tête à la tête du donjon rampant.
Torchlight II arrive maintenant sur les consoles à la suite de la disparition prématurée de son studio et à un moment où la popularité de la piñata au butin est en baisse. Les développeurs Panic Button nous ont fourni un port compétent et sans fioritures. Les visuels ne brillent pas exactement sur un grand écran, mais les environnements criards constituent toujours un départ rafraîchissant des ténèbres de ses pairs.
L'histoire commence par un bang littéral. La ville de Torchlight s’éteint en flammes, détruite par l’Alchimiste, l’un des personnages principaux du premier jeu. L’ancien héros a apparemment été rendu fou par ses recherches sur Ember, une puissante ressource magique. Maintenant, un nouveau groupe de champions doit poursuivre l'alchimiste avant qu'il ne draine la vie des élémentaux qui surveillent la terre. C’est tout, vraiment; l'histoire principale est engageante mais légère, ce qui vous permet de vous aventurer hors des sentiers battus dans des donjons générés aléatoirement.
Le monde aux flambeaux est loin d’être original. C'est un mélange de tropes fantastiques orientaux et occidentaux; dragons, esprits élémentaires, factions en guerre et corruption séduisante d’une source de pouvoir mystérieuse. Les environnements sont également familiers: des cavernes remplies d'araignées et des déchets toxiques côtoient la toundra et le désert. Pourtant, malgré son manque d'originalité, la présentation est charmante et l'écriture solide. Le léger récit renforce un ensemble de classes étonnamment profondes et une horde de butin délicieusement abondante. Avant de pouvoir vous lancer dans une aventure, vous devez créer un personnage appartenant à l'une des quatre classes. L'Embermage est notre lanceur magique résident, un canon qui marche avec des attaques élémentaires dévastatrices. Le Berzerker est une classe de mêlée rapide, complétant le fracas plus lent de l’ingénieur. Enfin, The Outlander est un armurier armé de projectiles avec des cloches et des sifflets extra mystiques. L’essentiel à noter ici est que Torchlight II n’a pas vraiment de classe faible; vous ne pouvez pas vous tromper avec l’un d’eux. Chaque héros a trois disciplines, contenant une richesse de pouvoirs et de buffs. Certaines des augmentations les plus génériques sont partagées entre les classes (améliorations de la santé, augmentation de l'esquive), mais la plupart sont des capacités uniques. Le jeu est conçu pour plusieurs versions et chacune d’entre elles est variée. Embermage et Berzerker sont les archétypes les plus traditionnels. Le premier a beaucoup d’utilité, avec des capacités telles que Prison de glace et Prismatic Shift offrant un excellent contrôle de la foule. Ce dernier pimente les choses avec des capacités d’ombre défensives et des invocations.
Conclusion
Torchlight II est un titre plus ancien qui ressent parfois son âge. Néanmoins, il reste un solide exemple de son genre et vous occupera pendant des heures. Le mode multijoueur, un système de mise à niveau expansif et une multitude de butins valables compensent le jeu répétitif.